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poésie

07:32


je veux rayonner comme un soleil​

​et ne pas me laisser plonger dans cette négativité

​Laisse-moi être libre!

​Déployer mes ailes !​

je suis libre,

​libre de voler 

​et de me laisser bercer par les vents

​libre de suivre mes étoiles

libre d'aimer.

09:13


voyage en solitaire

​plongeon - mon thème récurrent

​dans les vagues

​qui s'écrasent sur les rochers

comme un petit poisson

​je me laisse emporter

comme un grain de sable

​je vole au gré du vent

​qui trace ma destinée

​dans l'Univers.

12:00


libérée du poids du jugement.

​du seul jugement que j'entends vraiment,

​​le mien.

la légèreté qui revient

​les rêves

​l'espoir

​y croire

parce qu'après tout,

​on s'en fout.

14:13


je navigue à vue dans un désert sentimental

empli des vestiges amers du passé

la gorge sèche, en quête d'une oasis

pour épancher cette soif d'amour maladive

pas d'âme qui vive à l'horizon,

le ciel embrumé ne peut me guider ;

peut-être avaient-ils raison,

personne ne peut m'accompagner.

mais je rêve de ces autres êtres

​qui errent dans les tempêtes,

aveuglés par le sable,

​et qui attendent seulement

qu'on leur tende la main.

18:15


coeurs meurtis par une histoire

                    qu’on croyait dérisoire

la Fin ;

                    ennemie redoutée des âmes indécises

la Fin ;

                    qui représenterait peut-être

                                       un nouveau départ,

                                       un avenir meilleur

mais qui aujourd’hui écrase nos poitrines

                    et rit de nos pleurs assourdis

 

car on a peur, peur d’y penser,

                                        de la regarder

en face,

la Fin

 

Fin qui nous fixe, elle,

                    fière et féroce.

faisant fi de ces âmes frèles que nous sommes.

mais cette fois,

nos esprits farouches la refusent

et s'envolent ensemble

                    vers la lumière.


19:12


remonte à la surface

​                    vers le soleil

tout qui se débloque

​                    les noeuds qui se délient

​                    pour appeler le calme.

paix intérieure factice?

​                    passagère et instable,

​                    puis-je la rendre durable?

est-ce que je dois crier 

​                    pour être enfin écoutée?

19:28


bonsoir la lune et les étoiles

                    seules lueurs du soir

                    pour m’éclairer dans le noir

faibles et lointaines,

                    elles m’appellent

leurs murmures effleurent

                    mes yeux

parfois éphémères, celles qui filent à toute allure

                    pour fuir l’ennui

                    et se consumer dans un dernier soupir.

21:11


il n'y a pas de héros.

pas de justice, non plus.

personne pour nous sauver

​quand on meurt seul.e dehors.

les héros ont disparu, corrompus

​par la soif d'influence et de pouvoir 

​car la noirceur du monde

​s'insère dans les coeurs honnêtes.

ces coeurs, contraints de s'adapter pour survivre

​dans une case qui ne leur va pas

pour éloigner la Solitude

​d'une vie selon leurs propres lois.

22:34


vacuité.

ce mot qui résonne 

​            dans le vide de mes pensées

vacuité des rêves oubliés,

​            des rêves trop grands,

​            des cauchemars.

​                        ​(ces rêves d'angoisses)

combler le vide, laissé par... ?

​            ces rêves.

​            ces rêves qui me déracinent et m'aspirent

​​                        je perds contact

                                             avec la Terre

00:17


à chaque fois, je crois

​            que je vais enfin voir l'horizon

mais au sommet,

​            tête dans les nuages,

je ne vois que la brume

​            qui m'enveloppe et me hante.

alors je redescends,

​            pour retrouver les rayons de soleil,

qui percent parfois à travers 

​                        l'épais brouillard.​

mais je m'enfonce dans la nuit.

faut-il, encore

​avancer dans l'obscurité,

​ou attendre l'aube

​                           ​d'un jour nouveau?

02:40


souvenirs.

​            de cauchemars.

je peux plus trouver le sommeil

un sentiment de peur,

​            brute,

​                        ​de terreur.

connectée. 

​            au centre de moi-même

la vie comme une ficelle,

mais là c'est juste un tas de noeuds 

​            que je dois défaire un par un. 

03:11


les mains sont là

sur tes cuisses

sur tes hanches

mais à qui sont-elles ?

ces mains qui glissent et qui caressent

puis qui t'empoignent les tripes

et les tordent dans tous les sens

pour imposer la honte et la peur

car elles ne peuvent toucher ton cœur

va dans la mer,

oublie ce goût amer

les coupables sont sûrement morts.

04:08


dans les heures noires de la nuit

aucun répit pour mon esprit

perdu dans les méandres 

de l'oubli

et de la

Solitude qui m'envahit

Solitude, reine incontestée

de ces nuits sans sommeil

Solitude, ton règne implacable

dans ces journées qui s'enchaînent

Solitude, ma seule compagne

dans ces tourments qui me prennent.


04:33


il y a les monstres qu'on voit

et puis il y a ceux qui sont là

silencieux

tapis dans le noir en attendant une proie facile

ils marchent parmi nous, si bien déguisés,

que personne ne pourrait les suspecter


des monstres sans visage,

libres et puissants,

pendant que nous luttons pour nous protéger

en vain, je crois.

combien de vie doivent payer

avant qu'on ne cherche à les démasquer ?

peuvent-ils encore être sauvés ?

comment le mal sera réparé ?