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Tentative d'introduction



La chanson du chapitre:

La vie, c'est fantastique - Edit - Eskha


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Introduction. Un peu perdue. J’ai envie d’écrire un truc. La vraie question, c’est qu’est-ce que j’ai envie d’écrire? Qu’est-ce que je fais là?

J’aimais lire quand j’étais enfant, mais c’est vite parti. Probablement parce que ce que je voulais écrire ne correspondait pas au cadre scolaire. Bon, d’un côté c’est pas grave, j’ai 25 ans maintenant et il est jamais trop tard pour se rattraper.

J’aimais les romans policiers, je ne lisais que ça. Jamais j’aurais imaginé lire un livre sur le féminisme, le capitalisme, ou sur le féminisme dans le capitalisme. Et pourtant me voilà à raconter ma life sur un google docs. Et à lire des livres sur le féminisme dans le capitalisme. Très décousue, cette introduction.

En fait, c’est plutôt sur ma life que j’ai envie d’écrire. Ma life. Dis comme ça, ça pourrait paraître un peu boring. Une démission, des cœurs brisés, des amitiés fortes ; et le trio infernal, un peu d’alcool, un peu de drogue, un peu de sexe. La recette d’un cocktail palpitant.

J’écris mes mémoires, Le journal d’Anaïs (sous-titre : “très personnel, please ne pas partager”), qui, du coup, n’est pas partagé ni partageable. Mais là c’est un peu différent, parce que ce n’est pas mes émotions et impressions brutes mais plutôt l’histoire de mes 25 ans avec un peu plus de recul. C’est quand même toujours très, très personnel, et une vraie retranscription de ce qui s’est passé dans ma tête pendant plus d’un an.

Quelle idée de partager au monde ses pensées les plus profondes. Surtout que selon les périodes, j’ai des airs d’anti-héroïne (comprendre le personnage principal et pas la drogue).

Ce quart de siècle, ces 25 ans, pour moi ça a été LA plus grosse année de ma vie. Elle était pleine de questionnements, et comme l’a si bien dit ma psy, c'était une vraie crise identitaire.

Cette histoire, c’est les pérégrinations d’une meuf un peu trop sensible, un peu trop honnête, et un peu trop naïve, qui essaie de naviguer dans ce monde de brutes. Mais pour rien au monde je ne changerais qui je suis, parce qu’à travers toutes ces aventures, je n’ai toujours eu qu’un seul mot d’ordre ; rester moi-même.

On m’a parfois dit que j’avais changé cette année-là, souvent de manière un peu négative, je cite : “Tu n’es plus toi-même”, “Tu te cherches pas mal en ce moment, ça m’ennuie de te voir comme ça”, “Tu forces ta nature”. Mais je n’ai jamais été autant moi-même. Oui, j’évolue, je me transforme, mais en fait, je deviens qui je suis vraiment, et pas le produit de constructions sociales et de mon anxiété.

Mais bon, avant de rentrer dans le détail du sujet, il conviendrait peut-être d’introduire ma backstory.





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